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Journal de bord

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16 novembre 2009

Séparation - le pourquoi

Pourquoi j'ai décidé de mettre fin à 3 années et demi de relation avec le même homme. Mon premier à vie. En tout; baisers, sexe, appartement, souhaits fous, rêves sans fins, querelles, etc... 

Tout allait bien jusqu'à l'année dernière, lorsqu'il s'est mis en tête d'acheter un condo. Un vrai. Avec moi. 

Jusqu'à ce que ses parents fassent pression sur lui pour qu'il parte de la maison. Subtils messages, néanmoins lourds de sens. Je l'aurais pris avec moi, chez moi, dans l'appartement que j'avais à ce moment là. Oh oui, je l'aurais accueilli à bras ouverts. Mais lui et ses parents étaient vraiment sérieux à propos du condo. Vraiment. 

Même si je leur disait que je n'étais pas d'accord, que nous étions trop jeune, lui trop peu expérimenté en vie autonome pour s'élancer de cette manière dans les procédures hypothécaires et toutes les tâches de tous les jours. Et j'avais tous ces doutes en moi que je n'osais même pas formuler, qui ne sortent que maintenant... 

Pourquoi ne pas avoir compris plus tôt que ça ne fonctionnerait pas? Pourquoi ne pas avoir tout envoyé balader alors que l'on avait pas encore fait le grand saut? Triste réalité: je ne l'ai pas fait à cette époque, maintenant, j'en subit les conséquences. C'est noté, je ne fais jamais la même erreur deux fois de suite.

Avec le temps, j'ai réalisé que je ne n'étais pas satisfaite de ma condition de déjà casée à mon âge. J'ai tant de choses à vivre! J'étais comme enfermée dans la monogamie éternelle! Au secours... Je n'avais pas envie de me retrouver comme ma mère, à 50 ans, monoparentale avec une libido incontrôlable à cause d'une relation trop longtemps étirée (mon père). 25 ans à toujours faire l'amour avec le même homme, sans n'en avoir connu aucun autre? Oubliez-moi, j'ai besoin de variété. 

Lorsque j'ai essayé d'expliquer la situation à sa soeur, elle m'a presque traitée de pute. Dommage que je doive me battre pour ma liberté sexuelle, nous sommes en 2009. 

Ensuite est venu la demande de ne pas rapporter d'homme à l'appart. Je comprends très bien; je n'aurais pas envie de que l'on me fasse le coup. La perspective de voir un homme différent à moitié nu dans ma cuisine plusieurs fois par mois... heuh... non. Alors je ne l'imposerai pas.

Mais étant une grande timide de nature, il ne devrait pas y en avoir tant que ça. 

J'ai envie de connaître un autre corps, une autre manière de faire l'amour! D'autres gestes, d'autres mots, d'autres caresses, une nouvelle voix, de nouvelles formes à toucher... Depuis une année environ, c'était devenu une corvée, l'idée de penser que je devrais coucher avec l'homme... Je connaissais ses mots, ses gestes, sa routine. Plus rien ne me surprenait. Mais attention, je ne suis pas mieux... Pas d'effort distinct pour ramener le feu de la passion dans le couple...  J'ai cru que ma libido y passerait définitivement.

Mais je le sens, depuis quelques jours, ça revient. Tranquillement, je sens que je pourrai à nouveau prendre plaisir au plaisir.

Voilà. Et depuis quelques temps, j'ai rencontré plusieurs autres personnes; je m'en serais voulue à mort de le tromper. Étant donné que je ne veux jamais qu'une telle situation m'arrive. Et je ne voulais pas non plus tomber dans le mensonge. Et être grugée de l'intérieur. Et et et... 

Je crois que maintenant, ça ira.

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16 novembre 2009

Colocation

Ah... Comme je disais ce matin, j'aime mon appartement. J'aimais, jusqu'à il n'y a que quelques semaines, j'adorais dirais-je, mes colocataires. 

Mais voilà, l'un étant la soeur de l'autre et lui étant mon (aujourd'hui ex) amoureux, en le laissant, j'ai déchaîné une tempête de merde. Une vrai, une dure de dure. Elle en a mis partout. 

Et aujourd'hui, je ne sais plus quoi faire. Maintenant que notre relation est terminée, il semble ne pas comprendre qu'il doit partir. Oh, je suis celle qui a mis un terme à la situation; rien n'allait plus; je suis celle qui a bien pris le coup, qui est déjà prête à passer à autre chose, à vivre pleinement ce premier célibat et à en profiter pour rencontrer de nouvelles personnes. Attention, je ne parle pas ici de sexe débridé: non, mais bien de rencontres, tout simplement. Je n'ai pas assez d'hommes dans ma vie, ça me manque; j'avais peur de blesser l'homme.

Pour en revenir à ma colocation, je la comparerai à ce que j'ai fait à ma toute première, alors que j'étais cette gamine qui croyait tout connaître et avoir toutes les solutions aux problèmes d'organisation. Maintenant, je suis la colocataire endurcie qui voit cette petite fille de 18 ans, à peine sortie du cocon parental (qui, selon moi, est très épais) essayer de lui faire la morale sur un lavabo sale ou encore, un sac poubelle oublié. 

En laissant son frère, j'ai, selon elle, ruiné la «belle vie» que nous allions avoir pendant les 4 prochaines années, tous à l'université, dans la paix et le bonheur. Haha, laissez-moi rire... !!

À cette mince accusation, je lui ai calmement répondue que, même si son frère retournait chez leurs parents, nous pouvions toujours avoir une belle vie à deux et inviter une nouvelle colocataire à se joindre à nous. Eh bien non. Elle n'a rien voulu entendre. «Je ne veux pas d'inconnus dans ma maison» - me suis-je fait répondre. 

Et quoi encore? Ça c'était la meilleure. Bon d'accord, tu peux payer 450$ de loyer par mois? Très bien pour toi, mais moi, c'est impossible! Allons donc, je fais à peine assez d'argent pour payer celui de 300$ sans en toucher mes économies. 

Je dois rester optimiste: elle grandira. Sinon... j'ai peur que cela fasse comme moi, il y a 2 années: me faire jetée dehors par cette coloc que je trouvais si vilaine à l'époque. Hahaha... Par chance, nous gagnons en maturité avec l'âge, comme un bon vin. Excellent, c'est encourageant.

15 novembre 2009

Mon petit juste-à-moi

Depuis quelques mois, j'ai besoin de m'exprimer et d'être lue, ce pourquoi un simple journal intime posé sur le coin de ma table de nuit ne me suffit plus. Cependant, je ne m'associe pas à cette mode exhibitionniste sévissant depuis plusieurs années sur le monde du web, soit le classique blog où l'auteur révèle sa vie en long et en large afin d'intéresser le plus de lecteur possible.

La seule différence ici étant l'anonymat. Je resterai pour vous Mina. Apatride et invisible. Pas de photos ou d'informations. Seulement un nom et des émotions.
Mina la triste, la joyeuse...
Attention, j'ai beau prendre un ton assez déprimé ici, je n'en suis pas moins une personne heureuse en général. J'ai un bel appartement, des amis, des activités, un travail, une famille - bref, je ne manque de rien. Sauf peut-être d'un confident, un vrai, à toute épreuve, toujours là. Une partie de ce désir est, bien sur, réalisé par ce blog, mais soyons franc, des commentaires d'inconnus ne remplaceront jamais l'épaule d'un ami.
Mina

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